ON A LU POUR VOUS
LA THÉRAPIE DES DYSFONCTIONNEMENTS FASCIAUX A. Lelong,T. Liévois et G. Stoppini / Éditions Sully
On a aimé : cette méthode directement applicable en milieu sportif, ainsi que toutes les illustrations. La thérapie des dysfonctionnements fasciaux (TDF) est une technique complémentaire à l’ostéopathie et à la kinésithérapie dans le domaine du sport et de la rhumatologie. C’est un outil efficace pour la prise en charge des capsulites rétractiles, des tendinites, des entorses, des séquelles d’entorses, des troubles musculaires et des douleurs en général. Après une introduction générale sur la structure des fascias en lien avec le système nerveux, l’ouvrage décrit les techniques d’une façon très didactique. Avec plus de 400 illustrations et photographies, ce livre apportera au praticien de santé un outil performant et agréable à consulter.
« La remarquable efficacité de la Thérapie des Dysfonctionnements Fasciaux (TDF) améliore considérablement la gestion de la douleur en phase de récupération, mais intéresse aussi la recherche d’une diminution des symptômes sur le long terme. La TDF s’avère être un outil indispensable pour tous les thérapeutes impliqués dans le suivi des sportifs ». B. Filippi, responsable du diplôme universitaire d’ostéopathie du sport d’Avignon.
« D’un point de vue didactique, les techniques décrites apporteront aux lecteurs un outil performant et complet. Les applications au quotidien dans nos cabinets sont nombreuses car ces techniques sont applicables à
un éventail important de patients. Nos implications respectives dans la gestion des sportifs de haut niveau et dans l’enseignement de l’ostéopathie nous permettent aujourd’hui de citer et de conseiller ce livre comme une référence ». Y. Popoff et S. Vignatelli, codirecteurs de l’Andrew Taylor Still Academy de Lyon.
RÉUSSIR LA DÉMARCHE DE RECHERCHE UNIVERSITAIRE EN KINÉSITHÉRAPIE ET THÉRAPIE MANUELLE
A. Delafontaine / Éditions Elsevier-Masson
On a aimé : cette réelle initiation à la démarche de recherche sur des axes fondamentaux/cliniques incontournables (contrôle moteur, thérapie manuelle, anatomie, pelvi-périnéologie, physioéchographie fonctionnelle, sciences humaines, neurophysiologie respiratoire, imagerie motrice, métrologie…), ainsi que des conseils pour aider l’étudiant à développer un questionnement éthique. L’étudiant obtiendra des réponses pratiques relevant de domaines délicats tels que : comment argumenter son raisonnement, optimiser sa recherche bibliographique, réussir sa revue de littérature, améliorer son analyse statistique, maîtriser son oral de soutenance, perfectionner son English touch, ou encore parcourir la database clinique ?
La réforme des études de kinésithérapie a placé la méthodologie au cœur de la pédagogie. Les évolutions réglementaires des vingt dernières années ont fait évoluer les rééducateurs vers l’evidencebased of physiotherapy partout dans le monde. Cette évolution universitaire en masso-kinésithérapie / physiothérapie, en STAPS, etc., impose de repenser les modes d’apprentissage où la recherche façonne les pratiques. Ainsi, les processus de raisonnement scientifique deviennent la pierre angulaire de la pratique clinique.
RHUMATOLOGIE POUR LES THÉRAPEUTES MANUELS
B. Mazières / Édition Sauramps Médical
On a aimé : cette réflexion de l’auteur sur 40 ans d’enseignement, qui pose la question de la transmission du savoir : où placer la barre du savoir délivré en fonction du public visé ? Que dois-je dire du métabolisme du calcium à l’élève kinésithérapeute ou à l’étudiant en médecine, à l’interne se spécialisant en rhumatologie, au médecin généraliste ou au chirurgien orthopédiste ? Jusqu’où descendre dans le détail pour ceux-ci, comment épurer l’essentiel pour ceux-là ? La réponse apportée varie selon les enseignants ; surtout, certaines formations bénéficiant d’une longue tradition ont su répondre au fil du temps, au moins pragmatiquement, à la question posée.
Mais ce n’est pas si simple, les connaissances se chevauchent, ce qui est essentiel pour comprendre la biomécanique de base d’un os n’a que peu à voir avec le métabolisme de l’ostéoclaste, mais que connaître ce même métabolisme est indispensable pour appréhender la genèse de l’ostéoporose. De même, c’est la sémiologie seule qui me sert pour diagnostiquer une polyarthrite rhumatoïde et non l’immunologie, mais si je veux comprendre — et maintenant traiter — ce rhumatisme inflammatoire chronique, c’est pourtant elle qui m’est nécessaire.